Covid-19 survey

When the COVID-19 epidemic struck, the French National Institute of Health and Medical Research (INSERM) and the National Institute for Demographic Studies (INED) contacted everyone who had been taking part in epidemiological studies in France. It was important for public health policymakers to understand how the French lived through this health crisis and its consequences, and Elfe birth cohort parents were therefore asked if they could exceptionally respond to a questionnaire on this subject.

Survey objectives

The purpose of this research was to describe how the pandemic had impacted the population, especially when it came to organizing family life, and how parents and children had adapted to the first nationwide lockdown. The results would shed light on how the population reacted to these measures, in order to improve prevention policies.

How was the survey rolled out?

Two questionnaires were sent out to the parents of Elfe children, in April and May.

These questionnaires focused mainly on the children’s health in relation to coronavirus, home schooling, changes in parents’ working lives, the measures that individuals and families took to protect themselves against infection and cope with lockdown, and the children’s behaviour in this potentially anxious period.

As part of the survey, serological testing also began in May, when selected families were asked to give a dried blood spot sample to find out whether they had come into contact with the virus responsible for COVID-19.

Initial survey results

Nearly 40% (i.e. 5,000 Elfe children) took part in this survey, which was conducted on an entirely voluntary basis.
During lockdown, more than half the children did not leave their home at all, or else only did so once during a typical lockdown week. Nearly half the children found it hard not being able to go out.

Generally speaking, the very small percentage (2%) of children who went out more than 10 times per week either had the opportunity to do because they lived in the country or else had a very good reason for doing so, such as attending school as the children of critical workers.

Children perfectly understood the hands‑face‑space precautions and conscientiously applied them, with 9 out of 10 children washing their hands after going out.

One in 10 children had a set of symptoms suggestive of COVID-19 (most frequent ones listed below), but none of them required hospitalization.

The serological testing was important to determine whether the children’s symptoms could be linked to a coronavirus infection. The first individual results were sent to the relevant families in July. The remaining samples are currently being analysed and the individual results will shortly be sent out.

How were the data analysed?

As always in the Elfe study, the data were analysed in a totally anonymous way, and unless participating parents expressed their opposition, they could be made available to researchers from national and international teams working on approved research projects that complied with our confidentiality policy.

More information on data security

SAPRIS-SERO study webinar: researchers answered questions about the initial serological testing results

First webinar organized by the cohorts involved in the SAPRIS-SERO study of the COVID-19 epidemic.

The subject of the webinar was the search for antibodies in blood samples 

With talks by:
- Fabrice Carrat, doctor at Saint-Antoine Hospital, epidemiologist working at INSERM, head of the SAPRIS-SERO study
- Xavier de Lamballerie, Director of the Emerging Virus Unit in Marseille, in charge of the serological analyses 
- Olivier Robineau, doctor at Dron Hospital

It was attended by the cohorts’ scientific directors: Pierre-Yves Ancel / Epipage (epipage2.inserm.fr), Marie-Aline Charles / Elfe (www.elfe-france.fr), Gianluca Severi / E3N-E4N family cohort study (www.e3n.fr et www.e4n.fr), Mathilde Touvier / Nutrinet-Santé (etude-nutrinet-sante.fr), and Marie Zins / Constances (www.constances.fr).

Do you have any questions about the infection?

Below you will find a list of frequently asked questions

Mon enfant présente des symptômes, à qui dois-je m’adresser pour le faire tester ?

Vous devez contacter par téléphone votre médecin généraliste ou pédiatre ou le service d’urgence pédiatrique le plus proche.

Les symptômes chez l’enfant sont-ils différents de ceux décrits chez l’adulte ?

Non, à priori ce sont les mêmes. Du fait de la rareté des formes graves chez l’enfant, il y a peu de descriptions de ces formes dans la littérature médicale.

Quels sont les symptômes de l’infection chez l’enfant ?

• Fièvre ou sensation de fièvre,
• Mal à la tête,
• Mal à la gorge,
• Conjonctivite accompagnée de fièvre,
• Fatigue inhabituelle
• Courbatures/douleurs musculaires,
• Toux,
• Nez qui coule,
• Troubles du goût, ou de l’odorat,
• Mal au ventre,
• Nausées / vomissements,
• Diarrhée.

Quels sont les signes qui doivent m’inquiéter ?

La présence de difficultés respiratoires, douleur dans la poitrine, maux de tête très intenses, vomissements incessants, somnolence sont des signes qui doivent vous conduire à appeler votre médecin généraliste, votre pédiatre ou le service d’urgences pédiatriques le plus proche.

Mon enfant a eu des problèmes respiratoires à la naissance, est-il plus à risque que les autres enfants d’être infecté ou de développer une forme grave de la maladie ?

A ce jour, les formes graves sont exceptionnelles chez l’enfant, il est donc difficile de dire quels sont les enfants les plus à risque.

Mon enfant a eu des problèmes respiratoires à la naissance, existe-t-il des précautions particulières à prendre dans ce cas ?

Il n’y a pas de mesures particulières, en dehors du confinement et des gestes barrières.

Mon enfant présente une pathologie chronique nécessitant un traitement de fond. Dois-je poursuivre ce traitement ?

Continuez de donner les traitements médicamenteux à votre enfant en cas de traitement de pathologie chronique sauf avis contraire de votre médecin. Les ordonnances périmées pourront être utilisées en pharmacie pour la délivrance du traitement jusqu’au 31 mai. Le médecin de votre enfant pourra aussi effectuer une téléconsultation si besoin et vous envoyer une nouvelle ordonnance par email.

Mon enfant présente des troubles de l’attention, comment dois-je gérer cette période de confinement ?

  • Continuez de donner les traitements médicamenteux à votre enfant en cas de traitement de pathologie chronique sauf avis contraire de votre médecin.
  • Continuez, si possible, à organiser les journées de votre enfant telles qu’elles l’étaient avant le confinement :

- maintenez des heures fixes de coucher/lever et de repas,

- organisez des temps de socialisation avec des personnes situées en dehors de votre domicile (famille, école) par téléphone ou visuellement (Skype, Facetime…), des jeux en famille,

- si possible, proposez une activité physique quotidienne,

- si vous le pouvez, maintenez un temps de travail scolaire via les supports pédagogiques fournis par chaque établissement.

  • Parlez de la situation actuelle à votre enfant de manière calme et adaptée à son niveau de compréhension. Ayez des paroles rassurantes (pour l’enfant, pour sa santé et celle de son entourage) et essayez de l’interroger sur ses inquiétudes.
  • Prenez soin de vous en tant que parent. L’anxiété se transmet : quand les parents sont anxieux, les enfants aussi, il est important de prendre aussi soin de vous en tant que parent, il faut vous informer mais attention à ne pas écouter en boucle les chaines d’information qui peuvent accroître l’anxiété.

Si je ne participe pas à cette enquête, puis je participer aux autres étapes de suivi Elfe ?

Oui, vous être libres d’accepter ou refuser cette nouvelle étape de collecte. Si vous refusez, cela ne modifiera en rien votre participation à l’étude Elfe.